top of page

Samedi 15 juin 2024

Qu'on se rassure dans les chaumières où vivent les amoureux du Blongios nain ! Il a été vu plusieurs fois ce matin sur l'étang Neuf. Les Garzettes se mesuraient dans un concours de "splash", à qui ferait la plus grande gerbe avec son bec. Une Foulque jouait le rôle d'arbitre. Chez les libellules, on découvre les premiers Sympétrums sanguins alors que nous n'avons toujours pas vu le moindre Anax, sans parler des Aeschnes ! Curieuse année dans les émergences.

Quant à la photo mystère d'hier, la plupart d'entre-vous a deviné qu'il s'agit du toit végétalisé de l'observatoire. On ne pouvait le couvrir totalement de tuiles en bois compte-tenu de sa forme arrondie. Bon, ce n'est pas complètement imperméable quand il y a des orages, mais les sédums y prospèrent comme prévu.

PS. D'après les photos de Blongios de Sébastien, probablement, le mâle et la femelle.

Garzette 15juin24_10.jpg
Sympetrum sang. 15juin24_2.jpg
Garzette 15juin24_3.jpg
Garzette 15juin24_2.jpg
Garzette 15juin24_8.jpg
Sympetrum sang. 15juin24_1.jpg
Berg printa YT 15juin24.jpg
Observatoire par drone 13juin24.jpg
blongios SJ 15juin24_1.jpg
Blongios SJ 15juin24_2.jpg

Vendredi 14 juin 2024

Journée consacrée à la nidification des Sternes pierregarins. La vidéo* (drone du SIAVB) montre les 2 sites de reproduction et vous donne l'impression d'être un OVNI (observateur volant des nicheurs installés). Ce n'est pas toujours facile de savoir si les œufs sont couvés ou abandonnés. Ainsi, on peut estimer la population nicheuse à 28-30 couples cette année. La plate-forme historique et le radeau accueillent chacun 14-15 couples. L'Île-de-France compte 200 à 250 couples. L'histogramme ci-dessous vous donne l'évolution du nombre de couples à Saclay depuis la première nidification en 2005 qui a eu lieu sur le petit radeau à droite, accolé à la plate-forme et toujours vaillant (Fluctuat nec mergitur). Ce premier radeau a été mis à l'eau (non sans difficultés vu sa masse) en 1995 ! Quant à la plate-forme, elle a été réparée, agrandie et regarnie en gravillons plusieurs fois depuis sa construction en 2012. Rappelons enfin que le radeau devant l'observatoire date de mars 2022.

Je rajoute une photo "mystère" et "artistique" dont on donnera l'origine demain pour ceux qui n'auraient pas deviné son origine.

* Le vent n'a pas facilité la stabilité du drone en vol stationnaire. La bande son a été enregistrée depuis le sol et rajoutée au montage.

SPG couples nicheurs Saclay.png
Toit végétalisé 13juin24.jpg

Jeudi 13 juin 2024

Roméo et Juliette aux grandes pattes rouges ont poursuivi leur idylle loin des rives de Saclay. En matinée, quelques Aigrettes Garzettes nonchalantes, les Sternes toujours énervées après des jeunes qui ont bien grandi. Au moins 120 Bernaches du Canada adultes et aucun juvénile en apparence. L'Ouette rêve du pays des pharaons qu'elle n'a jamais connu. Les Hobereaux reviennent à la chasse aux libellules, mais celles qui émergent en juin-juillet sont encore aux abonnés absents (tout au moins sur les abords de la réserve). Il faut un peu plus de chaleur ! Quelques images du jour ou presque.

Demi-deuil 13juin24_2.jpg
Rousserolle PL 13juin24_1.jpg
HC KB 12juin.jpg
Milan PL 13juin24.jpg
Jeunes GH 13juin24.jpg

Mercredi 12 juin 2024

Un couple d'Échasses blanches a choisi l'étang Vieux pour sa lune de miel. Qui n'en a pas rêvé ? Levés de bonne heure, la matinée fut consacrée à un copieux déjeuner, et l'après-midi à... des parades et accouplements. Pas gênés les tourtereaux ! Comme le montrent les photos, la femelle possède une tête plus blanche que le mâle. Entre nous, il doit s'agir d'un jeune couple qui a fui l'emprise familiale pour vivre pleinement ses amours naissantes. D'ici qu'ils nous laissent des œufs sur les bras avant de partir ! Qui va les couver et s'occuper des enfants 🐣🐣? Notons que l'apparition d'Échasses en juin date de 2021 seulement.

Par contre, les parents de Milans noirs ont 2 poussins et assument pleinement leurs responsabilités.

Je rajouterai des photos ce soir probablement.

Non, finalement, les échasses ont réservé leurs ébats pour une revue spécialisée 😎

(en vérité, aucune autre photo des belles "échassières").

Echasses 12juin24_12.jpg
Echasses 12juin24_13.jpg
Echasse 12juin24_6.jpg
Echasse 12juin24_8.jpg

Mardi 11 juin 2024

Vers 10h, 5 Oies cendrées sont arrivées bruyamment à la grande surprise des canadiennes et du reste de l'avifaune d'ailleurs. Elles semblaient bien sauvages et ne sont pas restées plus de 40 min. C'est leur première apparition en 2024 et une visite en été (ou presque) est assez surprenante. Certes, il y a quelques couples nicheurs (moins de 5), pas très sauvages, dans notre région. Ils sont plutôt situés dans le sud des Yvelines et de l'Essonne. Mais nos visiteuses sont probablement issues d'une autre origine, plutôt nordique.

Sur l'étang Vieux, on pouvait voir 5 Garzettes, mais sont-elles des nicheuses ou bien des migratrices ? Car c'est de juin à août qu'elles se dispersent en cercle autour de leurs sites de reproduction.

Quelques images prises à proximité pour des espèces visibles aux abords des étangs.

PS. Je m'aperçois que j'avais zappé les 3 Oies cendrées du 20 février (plus une le 26, mais férale) ! Donc, c'est une seconde apparition et pas une première.

HGB JPN 10juin24.jpg
Etourneau JPN 10juin24.jpg
Chardonneret JPN 10juin24.jpg
RQN JPN 10juin24.jpg
Moineau JPN 10juin24_1.jpg
Moineau JPN 10juin24_2.jpg

Lundi 10 juin 2024

Sur la vasière ouest, 3 Aigrettes garzettes et 2 Hérons garde-bœufs en chasse commune, ce qui n'est pas commun. Chacune de ces espèces a généralement un territoire différent, l'un privilégiant les vasières inondées et l'autre la promiscuité avec les bovidés, voire les équidés. Notons une Guifette noire en journée, stoppée par le vent du NW.

La fraîcheur qui nous est revenue a déjà conduit les insectes à se dissimuler sous les feuilles. Du coup, je vous en présente quelques-uns, même s'ils ne sont pas des plus beaux. Mais ce n'est pas ce qu'on leur demande 😉.

La vidéo des Grèbes huppés qui nourrissent leur progéniture démontre qu'ils ne font pas les bons choix sur la taille des proies ou alors, c'est juste pour les mettre en appétit. In fine, l'adulte s'enfile le poisson sans coup férir.

Aigrettes et HGB 10juin24.jpg
Cycliste BD 9juin24.jpg
Oedemera lurida JPN 2juil23.jpg
Oedemera podagrariae JPN 3juil21_1.jpg
Syrphe ceinturé B. Denys 9juin24.jpg
Anthracine morio BD 9juin24.jpg

Dimanche 9 juin 2024

Que peut-on attendre comme surprise en oiseaux au mois de juin à Saclay ? Si l'on examine les données des 10 dernières années, le Balbuzard arrive en première position (1 fois sur 2). Viennent ensuite la Spatule (1 fois sur 3), la Sterne naine (1 fois sur 4) et en vrac (1 seule donnée), Cigogne noire, Ibis falcinelle, Bihoreau gris et Butor étoilé.

J'ai reçu quelques illustrations que je mettrai plutôt demain. Ce soir, on s'amusera à admirer les acrobaties de la Sterne pierregarin et notamment lorsqu'elle ressort de l'eau ventre en l'air, tel un "Top Gun" de la pêche à haut risque. Seules les photos en rafales à haute vitesse permettent de saisir de telles attitudes. Images d'hier et des archives.

SPG PL 8juin24_2.jpg
SPG PL 8juin24_1.jpg
SPG JPN 16mai_1.jpg
SPG JPN 24mai23_1.jpg
SPG JPN 14juil22.jpg

Samedi 8 juin 2024

Journée sans surprise pour les oiseaux. Quand on ne voit rien de nouveau dans les airs, on baisse la tête pour découvrir le peuple de l'herbe... Quelques exemples de ces arthropodes dont dépend la survie du reste de la faune.

Lib depressa FP 7juin24.jpg
Agapanthia villosoviridescens FH 8juin24.jpg
Agapanthia cardui FH 8juin24.jpg
Synema globosum YT 8juin24.jpg
Chloromyia formosa  FH 8juin24.jpg

Vendredi 7 juin 2024

On signale plus de nouveautés à quelques km plutôt que sur les étangs et leur pourtour. Hier, une Pie-grièche écorcheur vers le Grand Viltain. Il peut très bien s'agir d'un nicheur local du plateau de Saclay. Rien à signaler de nouveau ce matin lors d'une visite rapide aux abords des 2 étangs.

Les illustrations montrent la vidéo d'un jeune Chevreuil encore faible sur ses pattes (les variations de couleurs sont liées à 2 appareils avec des capteurs différents). Un émergent d'Orthétrum réticulé, une Vipérine blanche comme on n'en voit pas souvent et, pour rester dans le blanc, la "peinture au pistolet" d'une Rieuse qui lâche du lest pour prendre de la hauteur.

Peut-être d'autres images originales ce soir...

orthetrum 6juin24_4.jpg
Vipérine blanche 6juin24.jpg
Mouette et fiente PL 2juin24.jpg

Jeudi 6 juin 2024

J'ai "débarqué" sur la friche où j'avais trouvé Aporia crataegi, mais je ne l'ai pas revu. Ça ne signifie pas qu'il est parti. Il s'agissait d'une femelle. On espère qu'elle va pondre... La moisson sur une heure n'a pas été très riche, mais tout de même, 2 Hypolaïs polyglottes plus les 3 fauvettes, 3 espèces d'orchidées, quelques hétérocères ("papillons nocturnes") dont je distillerai les données de temps en temps, et une nouvelle espèce d'odonate pour 2024 : le Pennipatte bleuâtre.

Sinon, le Faucon hobereau est revenu chasser les insectes, mais le Blongios est toujours absent des radars. Est-il encore là d'ailleurs ? Les 2 premiers poussins de Cygnes tuberculés sont nés au fond de l'étang Neuf.

Quelques illustrations en vrac. Le radeau des Sternes pierregarins, sur lequel on distingue 2 poussins seulement. Rappelons qu'il y en avait 5 sur la vidéo du 29 mai. Les autres peuvent être cachés. Deux orchidées, la Doublure jaune et le Pennipatte.

Euclidia glyphica 6juin24_2.jpg
Platycnemis pennipes 6juin24.jpg
Orchis bouc 6juin24_2.jpg
Ophrys apifera 6juin24.jpg

Mercredi 5 juin 2024

Lorsque les poussins sont nés, les Sternes pierregarins deviennent très agressives. Si un prédateur potentiel s'approche à moins de 150 m, l'un des adultes fonce sur lui sauvagement en poussant un cri particulier, différent de celui que l'on entend généralement autour des plate-formes lors de leurs interactions. Parfois, c'est en groupe qu'elles pratiquent cette attaque. Ci-dessous un échantillon de 3 attaques enregistrées ce matin. Lorsqu'il s'agit d'une personne, elles peuvent même piquer sa tête de leur bec pointu ! En fait, dans le cas d'un humain, elles se calment rapidement lorsqu'il fait mine de s'en aller et que la distance de sécurité est retrouvée.

Quelques photos des archives pour accompagner le son dont vous avez une représentation du sonagramme.

SPG attaque vfPLM
00:00 / 00:13
Sonagramme SPG attaque.png
SPG SR 29juil21_1.jpg
SPG JPN 7juin22.jpg
SPG JPN 16juil23_1.jpg
SPG SR 28juin23.jpg
SPG LS 28avril18.jpg

Mardi 4 juin 2024

Le Chevêche d'Athéna nichait dans le verger qui jouxte l'étang Vieux côté ouest (en fait, derrière la maison dite du garde des rigoles) jusqu'en 1966. Elle a disparu ensuite comme dans beaucoup de vergers de la petite ceinture parisienne. Elle a repris son essor dans les années 1970-80 grâce à une protection stricte et l'installation de nombreux nichoirs. Actuellement, on compte entre 500 et 700 couples dans notre région.

À Saclay, on l'a retrouvée il y a une dizaine d'années à quelques km des étangs près des fermes. Mais elle n'a pas été revue depuis 2 ans au moins. Donc, la découverte d'une, tuée, sur le bord de la rue Jean Rostand par Christian, est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Cela signifie qu'elle peut être encore présente dans le secteur. La subsistance de vieux arbres est un facteur favorisant. La pose de nichoirs serait une aide à son retour. On en parle depuis quelques années avec Laurent...

Première Tourterelle des bois chanteuse ce matin (enfin !).

Sinon, le Gazé d'hier n'avait pas été revu en IDF depuis si longtemps qu'il était même considéré comme disparu de notre région ! Saclay a encore de belles ressources !

Pour les illustrations, en plus de l'aile de Chevêche sauvée de l'écrasement total par les voitures grâce à Christian, on va rester sur les poussins de Grèbes huppés qui ont toujours un certain succès. On n'en mettra pas tous les jours quand même 😉. Mais que fait le Blongios ?

PS. La donnée de Chevêche est tout de même trop éloignée des étangs pour entrer dans la liste annuelle.

Aile de Cheveche CG 2juin24.jpg
GH SR 4juin24_2.jpg
GH KB 3juin24.jpg
GH SR 4juin24_3.jpg
GH SR 4juin24_1.jpg
GH SR 4juin24_4.jpg

Lundi 3 juin 2024

La météo matinale incitait à rechercher les insectes et ce fut le cas du côté de la friche de l'étang Neuf. À chaque pas, certes on ne faisait pas naître "un bouquet changeant de sauterelles, de papillons et de rainettes"🎼, mais tout de même, c'était mieux que ces derniers jours.

Ce fut l'occasion de trouver un rhopalocère ("papillons de jour") que je n'avais pas vu à Saclay depuis que j'en fais un inventaire exhaustif. Son nom vernaculaire : Le Gazé ou la Piéride de l'aubépine (Aporia crataegi).  Du coup, j'ai consulté la liste rouge des rhopalocères et zygènes d'Île-de-France (2016) pour découvrir qu'il est devenu très rare dans notre région. Ci-dessous en photo, butinant les fleurs de Vipérine (Echium vulgare).

Pour finir, Christian a découvert une Chevêche d'Athéna morte sur la rue Jean Rostand qui borde le site de la DGA-EP. Je vous en dirai plus demain sur l'histoire de cette chouette dans le secteur des étangs de Saclay.

Le Gaze 3juin24_1.jpg
Le Gaze 3juin24_2.jpg
Aporia crataegi 3juin24_2.jpg
Lib fauve 3juin24.jpg
Agrion acc..jpg

Dimanche 2 juin 2024

Seule nouvelle réjouissante de la journée, la présence d'un poussin (au moins un) dans le nid des Milans noirs (info de Laurent). Est-ce pour cela qu'en parents satisfaits ils avaient pris les ascendants cet après-midi, histoire d'admirer leur progéniture ? Un couple (dont un ind. qui couve) de Hérons garde-bœufs et 2 Aigrettes garzettes (mais s'agit-il d'un couple nicheur ?). La Sarcelle à collier est toujours présente avec le même plumage terne d'une femelle ou d'un jeune de 1ère année (nouvelle photo de ce matin). J'ai rajouté la photo du mâle observé en mai 2020 pour comparaison...

On a traité les espèces exotiques envahissantes il y a quelques semaines. Mais d'autres espèces non-envahissantes nous ont provoqué des sensations fortes. Ce fut le cas d'un mâle de Tisserin gendarme (Ploceus cucullatus) (esp. africaine) qui a construit plusieurs nids sur les abords de l'étang Vieux en octobre 1983 (photos issues de diapositives scannées, d'où la qualité médiocre). Pour tisser, il utilisait des herbes aux abords de la réserve (Brachypodium pinnatum) semblables à celles présentes dans la savane. On pourrait encore citer ce Flamant du Chili (Phoenicopterus chilensis) éclatant de rose un matin de mai 1990 , ce Pélican gris (Pelecanus rufescens) immense, en août 1996 ou encore ce Perroquet youyou (Poicephalus senegalus) qui criait à la cime des arbres en septembre 2004 (photo). Même si ces données d'échappés de captivité n'ont généralement aucune valeur pour l'avifaune de Saclay, elles ont le mérite de distraire les observateurs toujours en attente de nouveautés 😎.

Callonette 2juin24_1.jpg
Sarcelle à collier_2.jpg
Nid Tisserin_2.jpg
Nid de Tisserin 1983_1.jpg
Tisserin gendarme oct83.jpg
Perroquet youyou 26sept04.jpg

Samedi 1er juin 2024

Hirondelles et martinets rasaient la surface en quête d'insectes capables de voler sous la pluie. Rien de notable à signaler. Le second relevé des pièges-photos a permis de prendre l'équivalent d'une douche dans les hautes herbes.

Le Lérot est de nouveau apparu sur un des appareils. Si son statut était considéré comme stable en métropole en 2017 (liste rouge), ce n'est pas certain qu'il en soit encore de même aujourd'hui, notamment en IDF. En Europe, il est classé comme "quasi menacé". Les pesticides et la destruction de ses habitats favoris (bocages, prés, prairies, arbres creux ou morts, granges et greniers pour l'hibernation) expliquent son recul, sans oublier la profusion des éclairages artificiels.

Même si l'on n'aime pas les rongeurs, on ne peut résister au charme de ce petit "bandit masqué" avec sa longue queue dressée comme une bannière japonaise (vidéo issue d'un piège-photo fin mai).

Quelques images d'oiseaux pour ceux qui n'ont pas eu leur dose aujourd'hui. Mais elles datent d'hier comme peuvent s'en douter les visiteurs du jour...

Mouette PL 24mai24.jpg
Martinet PL 31mai24.jpg
Crecerelle PL 31mai24.jpg
GH PL 31mai24_1.jpg
GH PL 31mai24_2.jpg
GH PL 31mai24_3.jpg
GH PL 31mai24_4.jpg

Vendredi 31 mai 2024

Le bilan du mois est mitigé. Certes, il y a eu quelques raretés, mais on ne sait pas vraiment où on en est avec les hérons nicheurs. Seules les Sterne PG "donnent satisfaction". La météo y est probablement pour quelque chose. Le Blongios a été avare de ses apparitions (5, dont 4 fois un mâle). On reste optimiste quand on connaît le caractère du personnage. Pour les Hérons garde-bœufs, un couple nicheur, et pas certain qu'il y en ait 2 in fine. Quant aux Garzettes, on ne sait même plus si elles sont encore là. Comme m'a confié l'une d'entre-elles : "Températures basses et humidité n'incitent pas à faire des folies de son corps en équilibre sur des branches secouées par le vent. Mettez vous à notre place...". Pour résumer les faits marquants de mai : un Héron pourpré le 27, une Sterne naine le 15, deux Guifettes moustacs du 23 au 25, un Balbuzard le 16 et, pour les limicoles, un Bécasseau sanderling les 5 et 6, sans oublier deux Barges rousses en vol le 5.

Quelques images issues des archives, sauf le HGB au Grand Viltain en matinée, sous les gouttes avec son air maussade.

Balbu DA 29aout21_3.jpg
Heron pourpre BL 8juil23_4.jpg
Balbu 30aout21_1.jpg
Blongios DA 5juin23.jpg
HGB 31mai24.jpg
S. naine 26avril19_14.jpg
Blongios SR 13juin23_2.jpg
Moustacs 23avril18_5.jpg

Jeudi 30 mai 2024

Le Faucon pèlerin est signalé chaque année, parfois avec une dizaine de données. Un des projets de l'association des agriculteurs, Terre et Cité (https://terreetcite.org/), est de faciliter son installation sur le plateau de Saclay. L'excès de Pigeons ramiers à certaines périodes de l'année impacte sérieusement les récoltes (petits pois par ex.) et pose problème aux équipements métalliques des bancs d'essais (fientes). Ils se "donnent le mot" et convergent sur le plateau depuis plusieurs dizaines de km. Une des approches pour contrer ces "invasions" consiste à poser des nichoirs à Pèlerin, notamment sur les châteaux d'eau. Rien ne prouve qu'il va venir s'y installer rapidement, mais l'expérience mérite d'être tentée car elle ne coûte pas cher. Par ailleurs, un seul couple ne suffirait pas à éliminer les pigeons, mais il peut contribuer, avec d'autres dérangements, à limiter les populations. Ce matin, nous avons visité le château d'eau de la DGA-EP qui est prête à faire l'expérience. D'où les photos qui vous montrent le panorama de rêve que pourrait avoir le couple depuis leur nichoir (avec du soleil, ce serait mieux évidemment...). On voit même la ligne 18, le top du luxe ! Imaginez qu'un Pèlerin lise les actualités ce soir 😉.

Sur l'étang Vieux, rien à signaler entre les averses, sinon le retour de quelques limicoles ! C'est déjà la migration postnuptiale pour certains.

etg Neuf & Vieux 30mai24 chateau d'eau_2.jpg
etg Neuf & Vieux depuis chateau d'eau 30mai24_1.jpg

Mercredi 29 mai 2024

Difficile de savoir ce qu'il y a dans la tête des oiseaux. Comme il pleuvait (encore...), je suis allé voir ce qui se passait sur le radeau des sternes en face de l'observatoire. Il penche (le radeau) depuis les variations intempestives de niveau d'eau, de ce fait on voit assez bien les habitantes du lieu. Il y a entre 10 et 12 couveuses et déjà 4 (ou 5) poussins. Pourquoi sont-elles revenues en si grand nombre sur la plate-forme "historique" ? Un coup de nostalgie pour celles qui y ont éclos ? Pour revivre les bons moments de leurs jeunes années, lorsqu'elles sautaient à l'eau alors qu'elles ne savaient pas encore voler, au grand dam de leurs parents ? Allez savoir...

La vidéo (ce matin, sous la pluie) montre les jeunes du radeau. Vaut mieux regarder sur grand écran*. Sinon, un canard exotique (Amérique du Sud) a questionné les observateurs d'hier soir. En fait, c'est une Sarcelle à collier / Callonette à collier noir (Callonetta leucophrys). La photo prise à grande distance montre qu'il s'agit d'un individu de 1ère année ou femelle**, donc pas évident à identifier effectivement. Grâce à JP, quelques autres clichés, dont cette SPG qui capture une écrevisse. Espérons qu'elle la décortique pour les poussins...

* Les statistiques de WIX disent que 50% de mes lecteurs regardent les actualités sur le téléphone !

** Très farouche, il/elle vole très bien. Probablement échappé(e) d'une collection sans avoir été éjointé(e).

Calonetta leucophrys 29mai24.jpg
SPG JPN 27mai24_1.jpg
Berg grise JPN 27mai24.jpg
Etourneau JPN 27mai24.jpg
SPG & ecrevisse JPN 27mai24.jpg

Mardi 28 mai 2024

Parlons poussins, puisque le printemps est bien avancé et que l'été pointe le bout de son nez. Enfin, on aimerait qu'il pointe plus que le bout du nez car un peu de chaleur serait favorable aux insectes et à leurs prédateurs favoris 😉. Commençons par les Grèbes huppés. Finalement, des observateurs m'ont signalé 2 jeunes bien grands sur l'étang Neuf. On se demande même s'il ne sont pas ados volants. La photo reçue via les moyens modernes de communication n'est pas assez définie pour diffusion. Quant aux Sternes PG, le drone du SIAVB a parlé, tout au moins pour celles de la plate-forme historique. Là où je croyais voir 5 couples depuis la berge, il y avait en fait 14 couveuses et 17 pontes (photos et vidéo). Quelques œufs semblent déjà abandonnés comme chaque année. On distingue 4 poussins blottis près des tuiles (photo) pour se réchauffer, plus 3 en bas à gauche (voir la vidéo). Cette plate-forme avait été délaissée en 2023 au profit du radeau à cause du niveau d'eau trop bas. Nous n'avons pas pu survoler le radeau en raison des nouvelles restrictions aériennes, mais on va passer par un autre canal.

PS. Un mâle de Blongios rive sud étang Neuf signalé vers 19h par Cédric.

Nids de SPG plateforme 28mai24.jpg
SPG 1er poussins 28mai24.jpg
SPG JPN 27mai24.jpg
HGB JPN 27mai24_1.jpg
HGB JPN 27mai24_2.jpg
Jeune GH CJ 27mai24.jpg

Lundi 27 mai 2024

Belle diversité de hérons ce matin sur la rive sud de l'étang Vieux. Vers 9h30, avec Frédéric, nous voyons arriver une vingtaine de Hérons garde-bœufs qui se posent là où leurs congénères ont construit au moins un nid. Ils ne sont pas restés plus de 15 min et sont repartis vers le nord-est. Est-ce le même groupe que Jean-Pierre a signalé ce soir dans un champ près de la commune de Saclay (27 comptés*) ? Possible. Quelques instants après, Frédéric me signale un héron bien rosé un peu plus bas dans la colonie. Effectivement, un Héron pourpré de première année. Il avait dû passer la nuit avec les cousins Cendrés. Dans l'après-midi, il est allé chasser le long de la roselière nord.

En regardant la photo de la "grappe" de H. garde-bœufs depuis la route, je viens de constater la présence du Pourpré en bas à droite (voir la flèche) ! Il a dû sortir de sa cachette nocturne à l'arrivée des visiteurs de blanc vêtus, car il n'était pas visible auparavant. Peut-être d'autres clichés du Pourpré ce soir, mais le beau volatile est connu pour garder ses distances avec les porteurs d'objectifs.

Une photo en vol tout de même grâce à Laurent.

* Ce peut être les 22 dénombrés ce matin, plus 5 des nicheurs locaux.

HGB et H. pourpre 27mai24.png
HGB grappe 27mai24.jpg
H. pourpre LS 27mai24.jpg

Dimanche 26 mai 2024

Tous les visiteurs regrettent la rareté d'apparitions du Blongios. Il n'a peut-être pas conscience de l'admiration dont il est l'objet. On ne peut le lui reprocher si c'est une stratégie pour nicher en toute discrétion. Les insectes sont rares dans les zones préservées par la fauche. Est-ce un retard d'émergence comme ça peut arriver lorsque le printemps n'est pas à la hauteur de sa réputation ou est-ce plus grave ? Toujours est-il que nombre de coléoptères "longicornes" ont quasi disparu des haies où j'avais l'habitude de les trouver régulièrement, même lors des sautes d'humeur de la météo pré-estivale.

Lorsqu'on approche une phragmitaie, la Rousserolle effarvatte est bien présente. Cela signifie qu'elle trouve de quoi satisfaire son appétit et les matériaux indispensables à l'aménagement d'un nid douillet. L'enregistrement matinal d'une Rousserolle (ci-dessous) est accompagné du sonagramme qui vous montre les 3 cris du Bruant des roseaux : une ligne ondulée descendante entre 4 et 7 kHz (à 1,5 s, 14-15s et 28-29s).  Vous pouvez faire jouer MERLIN si vous n'entendez plus ces fréquences 😉.

PS : pour les ornithologues qui ne l'auraient pas lu, un lien de l'hommage du président de la LPO, Allain Bougrain-Dubourg, à Guilhem.

Il y en aura d'autres, notamment dans la revue ORNITHOS que nous avons créée en 1994 avec d'autres amis non moins célèbres.

Rousserolle & BDR 26mai24PLM
00:00 / 00:32
Sonagramme Rousserolle et BDR.png

Samedi 25 mai 2024

Je dois vous faire part d'une triste nouvelle en début de cette chronique, la disparition de mon ami Guilhem Lesaffre avec qui j'ai, entre autres aventures, écrit quelques ouvrages dont les Oiseaux d'Île-de-France. Guilhem a marqué l'ornithologie francilienne comme peu l'avaient fait auparavant. Président du Centre ornithologique d'Île-de-France pendant de nombreuses années, il a notamment réussi la fusion avec la LPO pour créer la LPO Île-de-France que vous connaissez. La liste de tous les ouvrages qu'il a publiés serait longue, et tout ornithologue francilien a au moins une de ses publications dans sa bibliothèque.

Sinon, à Saclay, tout va bien. Les nicheurs s'affairent autour des nids, les non-nicheurs se demandent pourquoi ils sont là. Les 2 Guifettes moustacs poursuivent leur séjour, ce qui est rare pour cette espèces plutôt fugace.

Quelques images dont ce mâle ténéral* d'Agrion élégant.

* Désigne un insecte tout de suite après sa mue (et pas seulement imaginale), pour lequel le tégument n'est pas encore mélanisé, ni durci (https://dico.insectes.org/letters/T).

SPG PL 22mai24_1.jpg
HC 25mai24.jpg
Milan noir perché 25mai24.jpg
I. elegans male teneral.jpg
Rousserolle effarvatte CML 23mai24_2.jpg
Rousserolle effarvatte CL 23mai24_1.jpg

Vendredi 24 mai 2024

Les orchidées sont rares à Saclay. Les abords des 2 étangs ne présentent pas de terres favorables à celles qui poussent sur pelouses calcicoles. Seuls Platanthera chlorantha et Epipactis helleborine sont visibles sur l'étang Vieux. Cependant, les remblais qui ont permis de renforcer la digue de l'étang Neuf et la terre résultant de l'installation des bancs d'essais de propulseurs en profondeur contiennent des substrats calcaires qui ont permis de découvrir quelques rares pieds d'Orchis purpurea, Anacamptis pyramidalis*, Himantoglossum hirsunum, plus Ophrys apifera.

Pour ce qui est des porteurs de plumes : 2 Guifettes moustacs sur l'étang Neuf, sinon, rien de nouveau.

* découverte sur l'étang Neuf ce matin.

Platanthera chlorantha.jpg
Epipactis helleborine_1.jpg
Orchis pourpre SA 1.jpg
Orchis pyramidal 24mai24_2.jpg
Orchis bouc.jpg
Ophrys abeille_mai 24.jpg

Jeudi 23 mai 2024

On a une impression générale de calme sur les 2 étangs et pourtant, il y a de la vie et beaucoup d'espoir. Vie cachée certes, mais bien présente quand on a la patience de l'attendre au bord de la route. Les variations météo conduisent les migrateurs erratiques à s'arrêter pour recharger leurs réserves. En journée, au fond de l'étang Neuf, 3 Guifettes moustacs (et non 2 comme j'ai annoncé sur les "ondes" ce matin). Un beau groupe de 7 Grandes Aigrettes  était visible cet après-midi. Un mâle de Sarcelle d'été nage au fond de l'étang Vieux depuis quelques jours. Le mâle et la femelle de Nette rousse vivent séparément. Les Hérons garde-bœufs et les Aigrettes garzettes vont et viennent depuis la colonie vers les champs voisins, tout en soignant leur tenue nuptiale.

Je mettrai des photos ce soir ou demain matin.

NB. Pour ceux qui ne viennent qu'une fois par mois et moins, il va y avoir des travaux considérables sur la RD 446 avec l'installation de la conduite d'eau potable entre 2 châteaux d'eau. Ces travaux vont durer 42 semaines ! Oui, vous avez bien lu, pratiquement 1 an ! Je ne sais pas quand ils vont commencer, mais je vous dirai. J'espère que ça n'aura pas trop d'impact sur le nombre de visiteurs...

Mercredi 22 mai 2024

Quand on voit des canards autres que le Colvert à cette époque, on espère toujours une nidification. Un couple de C. chipeaux par ci, un couple de C. souchets par là, voire un couple de Sarcelles d'hiver ou de S. d'été. Sans oublier le Fuligule morillon. Ces 5 espèces ont eu des jeunes sur la réserve au cours des 20 dernières années. Et leur dernière date de reproduction est assez éloignée à présent : 2016 pour le Souchet, 2018 pour le Chipeau, 2018 pour la S. d'été, 2007 pour la S. d'hiver, enfin 2016 pour le Morillon. Rappelons que les femelles de ces anatidés sont extrêmement discrètes lorsqu'elles nichent et la découverte des nichées a souvent été un "coup de chance" du matin ou du soir. Quelques images issues des archives pour ceux qui les apprécient en pleine action et pas seulement en magrets 😉.

Souchet FH 31aout19.jpg
Souchet envol JPN 22janv21.jpg
SH SJ 18janv23_1.jpg
SH SR 12mars23_2.jpg
Chipeau LS 7fev20.jpg
Chipeau JPN 18fev22.jpg
Souchets BO PHANA oct21.jpg
SH FH 13fev21.jpg
Chipeaux DM 6avril21.jpg
Sarcelle d'ete LS 28avril22_2.jpg
S. d'ete JPN 24mars21.jpg
Sarcelles d'ete 19mars22_1.jpg
Morillon BT 6mars22.jpg
Morillon JPN 2mars23.jpg
Morillons JPN 2avril21.jpg

Mardi 21 mai 2024

Rentré, mais pas eu le courage de reprendre la "dévoreuse d'énergies fossiles" pour monter à Saclay. Ça reste entre nous, bien sûr 😎. Si j'ai des nouvelles ou des photos originales ce soir, je n'hésiterai pas à les "partager". Hier soir, Julien a revu le mâle de Blongios sur l'étang Neuf. C'est bon signe !

Lundi 20 mai 2024

Laurent m'annonce des averses de grêle en IDF ! Ce n'est pas bon pour nos valeureux nicheurs de la colonie sud. Tels qu'on les connaît, ça ne les arrêtera pas dans leur conquête de territoires nouveaux, vers l'infini et au-delà...

Demain retour vers Saclay pour le bilan de l'évolution faune-flore au cours de la semaine passée, relève des pièges-photos etc.

Des images grâce aux non moins valeureux photographes qui ont affronté vents et tempêtes. Le triptyque de rousserolle vous montre une Effarvatte typique dont le brun-roux du croupion.

Merle JPN 19mai24.jpg
Garzettes au nid JPN 19mai24.jpg
Foulques BT 20mai24.jpg
Rousserolle effarvatte JPN 19mai24_1.jpg
Rousserolle effarvatte JPN 19mai24_2.jpg
Rousserolle effarvatte JPN 19mai24_3.jpg
FTN fem. JPN 19mai24.jpg
Milan noir JPN 19mai24.jpg
Tirsis JPN 19mai24.jpg

Dimanche 19 mai 2024

Les "hérons blancs" s'installent sur la rive sud. Il n'est pas facile de savoir exactement qui fait quoi dans la colonie. En tant que proches cousins, ils ont préféré côtoyer les H. cendrés plutôt que les Grands Cormorans. Vers la mi-juin, on fera le point avec les moyens modernes de détection (drone en l'occurrence). En attendant, on les laisse au calme tout en les observant de loin.

La migration prénuptiale des limicoles est terminée ou presque. De mi-mai à fin juin, les vasières sont vides, sauf s'il reste un nicheur comme le Petit Gravelot. Ce n'est apparemment pas le cas cette année d'après les infos que j'ai depuis l'endroit où je suis, mais ce coureur des sables nous a surpris en 2023 par une reproduction discrète sur la rive nord.

Terminons par une anecdote issue de l'ouvrage du "fameux" H. de la Blanchère (datant de 1884, rappelons-le). L'auteur y classe les oiseaux en utiles ou nuisibles. Cependant, le rouge-gorge est catalogué d'indifférent et ce parce qu' "il sait bien que ses admirateurs, – et surtout ses admiratrices, car il est aimé des dames, – nous soutiendront que s'il va dans les treilles ou dans les vignes, c'est pour y faire la chasse des mouches et des insectes qu'attire la maturité du fruit sucré. Je l'accorde ; mais hélas ! je suis obligé de porter à son débet que le même fruit sucré l'attire autant que les mouches !"

Plus loin, l'auteur nous conte (je résume) qu'une femelle de rouge-gorge qui avait construit son nid dans les caisses d'une charrette tirée par des chevaux a fait un trajet aller-retour en quelques jours entre 2 villes séparées d'une centaine de km tout en continuant à nourrir ses jeunes et en les couvrant la nuit. Jeunes qui se sont envolés de retour au point de départ.

Quelques images du Familier depuis les archives, et pas seulement pour les lectrices 😉

Rougegorge JPN 10fev22.jpg
Rougegorge 12fev21_1.jpg
Rougegorge JPN 14nov21_2.jpg
RG JPN 19fev23.jpg

Samedi 18 mai 2024

Seule information notable grâce à Laurent, la présence d'un mâle de Blongios sur la rive sud de l'étang Neuf ce matin. Voici quelques images d'hier et d'aujourd'hui, qui ne montrent pas encore un Blongios, mais tel qu' on connaît ce héron, il ne va pas tarder à s'approcher. Chacun sait à quel point il aime parader devant la "presse naturaliste de Saclay", surtout lorsque les jeunes sont nés 😉.

Hypolais DM 18mai24.jpg
F. grisette DM 18mai24.jpg
F. des jardins 18mai24.jpg
Linotte JPN 17mai24.jpg
Chardonneret JPN 17mai24.jpg
HGB JPN 17mai24.jpg
Punaise brune JPN 17mai24.jpg
Camptogramma bilineata FH 18mai24.jpg
abeille JPN 17mai24.jpg
Coccinelle JPN 17mai24.jpg

Vendredi 17 mai 2024

Aucune nouvelle de Saclay, tout au moins vers 18h30. En aurai-je ce soir ? Pas certain. L'espèce emblématique du moment est le Blongios nain. Avant d'avoir ce nom vernaculaire "officiel", il a été appelé : Butor blongios ou Petit Butor. On trouve encore ces dénominations dans les textes du début du XXème siècle ou, plus récemment, par des auteurs nostalgiques de leurs premiers pas en ornithologie, alors qu'ils avaient comme seul guide de terrain le "Peterson" en français*. Les plus anciens d'entre nous ont tous commencé à identifier les oiseaux avec cet ouvrage d'origine américaine (!), traduit par Paul Géroudet.

* Guide des oiseaux de France et d'Europe (de nouvelles éditions enrichies, dont une en 2012)

Peterson R., Mountfort G., Hollom P. A. D., Géroudet P.

Ed. Delachaux et Niestlé

Quelques beaux clichés grâce à Jean-Pierre.

Capture araignee JPN 16mai24.jpg
GH JPN 16mai24.jpg
Berg Printa JPN 16mai24.jpg
HC et GC JPN 16mai24.jpg
SPG JPN 16mai24.jpg

Jeudi 16 mai 2024

Il y a une espèce rare par jour, mais encore faut-il être là au bon moment. Hier soir la Sterne naine, ce matin le Balbuzard. Pour la S. naine, c'était la première mention de l'année et on n'est pas sûr d'en revoir une. Pour le Balbu, c'est la 3ème mention et on peut espérer, sans être exagérément optimiste, en revoir dans les mois prochains. Je suppose que les amateurs de ce rapace "mythique" suivent la croissance des jeunes sur le site de Fontenay le Vicomte (91)  :

https://pv.viewsurf.com/2264/Marais-de-Fontenay?i=Nzk4MDo5NTM4MDk5NTA.

Notons quelques espèces qui ont brillé par leur absence ce printemps à Saclay (mais tout n'est pas perdu) : Bondrée apivore, Grand Gravelot, Combattant varié, Pipit des arbres, Hypolaïs polyglotte, Phragmite des joncs.

Pour ceux qui chercheraient des définitions de termes en Écologie, je leur signale la nouvelle édition du dictionnaire encyclopédique de Patrick Triplet. Voici le lien de téléchargement du pdf (10Mo)

https://laccreteil.fr/spip.php?article532

Blongios femelle signalée ce soir par Sylvain, rive sud, étang Neuf

Mercredi 15 mai 2024

Lorsque vous restez observer sous un saule (Salix alba ou S. cinerea) à l'abri d'un soleil de mai, vous recevez des gouttes d'eau et pourtant, vous n'êtes pas sous un Saule pleureur (Salix babylonica)*. C'est simplement la chaleur qui fait sécher les "crachats de coucou", sorte de "bave" secrétée par les larves des cercopidés** ou des cicadellidés (ordre des homoptères/hémiptères) pour se protéger des prédateurs. Les photos ci-dessous illustrent le phénomène avec Cercopis vulnerata (Cercope sanguin) que l'on a déjà présenté ici. On voit les larves produire la bave, une larve bien développée et l'imago (rouge et noir.

J'entends ceux qui disent : <<et les oiseaux ?>>. Pas d'espèces nouvelles d'après le peu d'informations que j'ai glanées. il y a un bruit de fond de Gambettes et d'Aboyeurs et toujours les mêmes canards et hérons blancs.

PS. Une Sterne naine avec les Pierregarins sur l'étang Neuf ce soir (info de Sylvain).

* originaire de Chine...

** dans cette familles, d'autres espèces que vous connaissez mieux : Cigales, punaises, pucerons et cochenilles.

bave de coucou.jpg
larves Cercopis.jpg
Larve cercopis2..jpg
Cercopis vulnerata 2.jpg
Cercopis vulnerata SR 24mai23.jpg
bottom of page