Nidification du Blongios nain

Le Blongios nain, espèce emblématique des étangs de Saclay

Le Blongios nain (Ixobrychus minutus) niche dans les roselières des étangs d'Île-de-France. Il y avait au moins 200 couples dans les années 1950-1960, et environ 50 couples dans les années 1980. Depuis le début des années 2000, il n'y a plus que 10-20 couples.

Dans les années 1950, il y avait au moins 15 couples nicheurs sur l'étang Neuf de Saclay (voir ci-dessous), et seulement 5 ou 6 dans les années 1980.

En 1956, Jean-François et Michel TERRASSE ont recensé les nids de Blongios nain sur l'étang Neuf. Ils ont trouvé une quinzaine de nids (les points sur la carte ci-contre) qu'ils ont situés sur 9 sites. Cette étude a été publiée en 1957 dans Oiseaux de France 7(1) : 186-189.

Bilan de la reproduction à Saclay sur l'étang Neuf depuis 2008 :

2008 : 4 couples dont 3 avec 2 jeunes

2009 : 1 couple avec 2 jeunes

2010 : 2 couples, présence tardive d'un jeune

2011 : 2 femelles et 2 mâles mais pas de preuve de reproduction

2012 : 1 couple mais pas de preuve de reproduction

2013 : 1 couple avec 2 jeunes (nourrissage)

2014 : 1 couple avec 1 jeune (nourrissage)

2015 : 1 couple mais aucune preuve de reproduction

2016 : 1 femelle et 2 mâles, mais aucune reproduction apparente (pas de formation d'un couple, les mâles sont apparus tardivement)

2017 : 1 mâle chanteur resté 5 jours, pas de reproduction

2018 : 1 couple avec 2 jeunes (nourrissage) (première reproduction effective depuis 2014)

2019 : présence d'un mâle et d'une femelle, mais aucun preuve de reproduction

2020 : 2 couples ont niché sur la rive sud de l'étang Neuf. Un couple a élevé 1 jeune et le second 2 jeunes

2021 : 1 seul couple avec 3 jeunes à l'envol.

2022 : 2 couples nicheurs avec 3 jeunes chacun à l'envol

2023 : 1 couple avec 2 jeunes (1 seconde femelle vue tardivement, mais un seul mâle)

2024 : 1 couple avec 3 jeunes à l'envol (une femelle rive sud-est de l'étang Neuf vue ponctuellement...)

Quelques photos prises depuis 2008

Un matin de juillet 2008, ce juvénile se trouvait sur le chemin de la rive nord de l'étang Vieux. Apparemment non volant, il a dû traverser la D446 à pied pendant la nuit ! (Photo Pierre Le Maréchal)