
Les étangs de Saclay (Essonne, France)
Mardi 30 décembre 2025
Encore un jour pour enrichir l'année 2025 ! C'est peu me direz-vous, mais on connaît l'acharnement des habitués de Saclay 😎. Ce matin, un seul Butor observé. Il était posé rive nord de l'étang Neuf, plutôt du côté de la digue des pêcheurs (digue est). Il s'est envolé vers l'anse sud-est et n'a pas été revu, tout au moins jusqu'à 16h. Sinon, des échantillons de tous les canards dans les trous d'eau, mais les effectifs ont chuté. Les plus abondants restent les Souchets avec une cinquantaine de "becs plats".
Quelques photos de l'un des Butors, celles de JP ont été prises hier après-midi, les miennes ce matin. Plus quelques classiques du moment (je n'ai pas mis tout ce que j'ai reçu... j'en garde pour demain 😉).














Lundi 29 décembre 2025
Nous pensions que le Butor étoilé allait nous bouder ce début d'hiver ; en fait, il n'en est rien, puisque 2 se sont montrés sur l'étang Neuf ce matin ! Ils ne sont pas faciles à voir, mais nous avons eu la chance, avec Christian, d'en observer un posé au soleil sur la glace, et 2 se sont envolés depuis la rive nord en fin de matinée (info de Yann). Quelques images fixes et animées en témoignage. Ces photos et vidéos* ont été prises de très loin (au moins 400 m), soit avec un téléobjectif classique, soit en digiscopie, d'où la qualité médiocre. Il reste 2 trous d'eau libre sur l'étang Neuf, maintenus par quelques canards et grèbes courageux qui se relayent pour leur survie. Les Hérons garde-bœufs préfèrent se lisser les plumes aux rayons du levant avant d'aller "faire bombance" à Jouy**. Compte-tenu des prévisions météos, les étangs ne sont pas près de dégeler... Il reste deux jours pour trouver un nouvel oiseau rare 2025, ou simplement revoir nos Butors !
* Les tremblements sont la conséquence de la distance et des turbulences de l'air au soleil matinal.
** tous n'y vont pas, 3 étaient à Villiers-le-Bâcle, par exemple.







Dimanche 28 décembre 2025
Cette fois-ci, les conditions étaient réunies ! Le vent a dû se calmer dans la nuit et la température rester suffisamment basse pour que la glace se forme sur l'ensemble des 2 étangs. Il restait 2 mares sur l'étang Neuf, l'une entretenue par les Grèbes huppés et l'autre en bordure de la DGA où pataugeaient les Souchets. On connaît leur attachement à Saclay. Ils seront les derniers à partir en cas de gel complet. Les Cygnes tuberculés aiment faire du "patin" et les Mouettes rieuses restent posées en laissant leurs pensées voler comme des nuages. Dans le groupe de Rieuses, vous en remarquerez une vers le centre qui porte une bague métal. Un Butor étoilé a été signalé hier sur l'étang Neuf. Je l'ai vainement cherché aujourd'hui, mais c'est quand il gèle qu'il se montre, marchant délicatement sur la glace.
Images du jour grâce à Bruno.






Samedi 27 décembre 2025
Le froid nocturne n'a pas suffi à agrandir la surface d'eau gelée. De nouveau, seuls les abords étaient pris par la glace. Les effectifs étaient identiques (ou presque) à ceux d'hier, mais les Siffleurs s'étaient envolés vers d'autres étangs. C'est également le cas des 5 Tadornes qui n'ont pas été revus depuis 2 jours. Les Hérons garde-bœufs (44) ont quitté la rive nord vers 10h. C'est le moment d'avoir les canards à l'œil et de les dénombrer afin de découvrir l'espèce qui pourrait se cacher dans un groupe fraîchement arrivé dans la nuit.
Quelques images faites hier ou aujourd'hui.









Vendredi 26 décembre 2025
Je pensais trouver de belles surfaces gelées, mais il n'en fut rien. Seuls les bords de l'étang Vieux étaient pris par la glace sur 5 à 10 m. Si le vent tombe un peu, demain nous pourrions découvrir quelques "nano-icebergs" entourés de canards de surface tournoyant tels des derviches afin de maintenir une surface d'eau libre suffisante pour assurer leur subsistance. Et même trouverons-nous plus que les 6 Canards siffleurs qui tentaient de se dissimuler parmi les Sarcelles d'hiver. Les plongeurs étaient cantonnés sur l'étang Neuf avec des effectifs qui varient encore d'un jour sur l'autre.
Quelques images récentes ainsi qu'une vidéo de ce matin.





Jeudi 25 décembre 2025
Quelques infos quantitatives grâce à Guy et Théo qui ont affronté la froidure ce matin. Quand il fait froid, les Hérons garde-bœufs s'envolent tard. Il y en avait 42 postés rive nord attendant les rayons du soleil levant. Un 5ème tadorne est venu rejoindre les 4 résidents. Les 2 Siffleurs d'hier n'ont pas été retrouvés.
Quelques images récentes de JP, sans relation avec les espèces précitées.





Mercredi 24 décembre 2025
Serait-ce déjà l'effet du froid ? Ce matin, un couple de Canards siffleurs s'était joint au rassemblement de Souchets, Sarcelles d'hiver et Chipeaux. Au-dessus du champ nord (les Hautes Bornes), un Busard Saint-Martin (femelle ou jeune) est passé en toute discrétion. On ne l'avait pas signalé depuis janvier. Quant aux fuligules, leurs effectifs varient un peu chaque jour, mais restent très modestes.
Deux adeptes du père Noël, dont l'un "croquait" du crustacé avant le réveillon.


Mardi 23 décembre 2025
Il fallait se motiver pour rester au vent d'est compter les canards. En conclusion, toujours aussi peu de fuligules, les 4 Tadornes, quelques Grandes Aigrettes au bord de l'eau et d'autres dans les champs. Au moins 2 garzettes. Rappelons que cette dernière a hiverné pour la première fois à Saclay en 2024-25. Depuis qu'elle niche, il se peut que les jeunes nés sur place et/ou des adultes choisissent de rester aux abords de leur colonie. Les gelées prévues apporteront-elles du nouveau ? Nous le saurons demain ou après-demain...
Lundi 22 décembre 2025
Si l'actualité est aussi chargée qu'aujourd'hui d'ici la fin de l'année, je me contenterai de vous informer un jour sur deux. Bon, il nous reste 9 jours en 2025 et vous serez d'accord pour ne pas "lâcher l'affaire". Avec la baisse des températures annoncée, une espèce migratrice qui avait hésité à voler jusqu'à Saclay peut tout à coup ressentir une envie irrésistible de rejoindre les hivernants déjà installés. Les 4 Tadornes de Belon poursuivent leur séjour et sont bien partis pour rester encore quelques semaines. Avant de plonger dans les bras de Morphée, vous vous êtes peut-être demandé si le tadorne et l'huître de Belon ont été ainsi dénommés pour rendre hommage au même Belon 😇. Rassurez-vous, il n'en est rien. Le Belon (Pierre pour les intimes) du tadorne est un naturaliste du XVIe siècle, tandis que celui des huîtres fait référence à une rivière de Bretagne sud. D'ailleurs, elle se nomme Bélon et non Belon.
Le matin et le soir du 22 en images.


Dimanche 21 décembre 2025
de Georges Bleuhay le poète de Méry-sur-Ourthe (Belgique)
Quand vient le solstice d’hiver
Et que le houx offre ses fruits
D’un rouge éclatant sur le vert
Mon esprit rêve à la nuit
Elle s’abat sur la forêt
Et sur ses arbres dénudés
Ils semblent morts à tout jamais
Oublieux des beaux jours d’été
L’esprit plonge dans l’anxiété
Car c’est la plus longue des nuits
Et l’aube tarde à se lever
Dans l’attente d’un soleil qui luit
Les druides dans les temps anciens
Priaient la lune magique
Et demandaient le soutien
Des puissances telluriques
Le clan allumait un grand feu
Pour combattre l’obscurité
En un vibrant appel aux dieux
De voir renaître la clarté
Au plus profond de la terre
Tout se préparait à vivre
Les roseaux de la rivière
Se redressaient sous le givre
Si de nos jours rien n’a changé
Les grands feux sont au carnaval
Les descendants ont oublié
Cet important cérémonial
Comme le firent mes aïeux
Je vivrai ce basculement
Comment ne pas être joyeux
Quand on repart vers le printemps




Samedi 20 décembre 2025
Rien de particulier d'après les visiteurs qui ont bravé la grisaille*. On peut déplorer les faibles effectifs de fuligules, mais on imagine qu'il leur faut un petit coup de froid dans le dos pour se déplacer plus au sud. Un goéland, présent depuis une semaine, accroche les regards des amateurs, mais pour le moment, il est classé en Leucophée, du fait de son œil sombre. Il reste malheureusement trop loin des objectifs pour qu'on puisse avoir de bons clichés et détailler tous ses critères.
* pour ceux aiment la pluie, rassurez-vous, demain c'est pire 😏
Vendredi 19 décembre 2025
L'Orite à longue queue possède une vaste répartition paléarctique et présente plusieurs sous-espèces (de 16 à 21 selon les spécialistes). Rien qu'en France, 3 sont nicheuses. Elles sont sédentaires, mais en hiver, on peut rencontrer en Île-de-France la sous-espèce nominale (type) Aegithalos caudatus caudatus, originaire de Scandinavie et d'une large bande qui va de l'Europe de l'Est au Japon (voir carte extraite de Wikipedia). Si toutes les sous-espèces ne sont pas faciles à déterminer aux jumelles, A. c. caudatus a la tête complètement blanche comme le montrent la photos ci-dessous et les dessins issus du Handbook of the birds of the World (vol15). Si vous voyez une bande d'Orites traverser votre environnement, regardez-les bien, une petite tête blanche peut en faire partie (la tête doit être complètement blanche). Précisons que cette sous-espèce nordique n'a jamais été vue à Saclay.
Quelques images de notre sous-espèce locale (celles de Didier datent d'hier) et les traditionnelles couleurs du soir grâce à Johan.








Jeudi 18 décembre 2025
Journée calme et lumineuse, mais sans surprise. Avec Christian et Guy, on surveille les effectifs de près, et si une arrivée massive de migrateurs couvrait les eaux, ou noircissait le ciel, je ne manquerais pas de vous en faire part 😎. Seule observation notable de la journée : 40 Pluviers dorés en vol.
Mercredi 17 décembre 2025
On observe de plus en plus de Grandes Aigrettes dans les champs. Jusqu'à 11 du côté d'Orsigny. Pour parler de leur technique de chasse, on utilise le terme de muloter, même si elles capturent plutôt des campagnols. Dans la série voir et revoir, quelques images d'archives qui traduisent les repas actuels de notre élégante chasseresse.





Mardi 16 décembre 2025
Rien de particulier à signaler en dehors des belles lumières au lever et au coucher. En matinée, les 4 Tadornes et une brochette de 8 Grandes Aigrettes. Ici en images, pour vous prouver que je ne raconte pas des galéjades. Les écureuils profitent des fruits autorisés par leur diététicienne. On a droit au lever de soleil par Johan, histoire de changer des couchers, côté étang Neuf et côté étang Vieux.







Lundi 15 décembre 2025
Signalons simplement quelques données notables, bien qu'elles ne concernent pas des espèces rares ou emblématiques. Avant-hier Sébastien a photographié (de loin) un (le) jeune Autour des palombes qui apparaît irrégulièrement depuis le 13 août (9 données). Hier, Christian a retrouvé les 48 Hérons garde-bœufs en train de pâturer vers Jouy-en Josas. On n'en a pas perdu un seul ! Ce matin, j'ai revu la soixantaine de Pluviers dorés dans le champ de la Croix Constance, le brouillard nous les aura dissimulés hier. Quelques Grandes Aigrettes dans les champs alentour (au moins 6 vers Orsigny). Enfin, le Tadorne présent depuis le 1er s'est trouvé 3 camarades pour ne plus passer ses soirées seul.
Depuis aujourd'hui et jusqu'au 15 février, nous passons en hiver ornithologique. Toute espèce qui séjourne au moins 2 semaines dans cette période est considérée comme hivernante. Et à partir du 22 déc. les jours rallongent 😉. Photos sans grand intérêt faites depuis la voiture, presque en roulant, mais comme je les ai faites...


Dimanche 14 décembre 2025
Récemment, Isabelle me demandait s'il restait des troupes hivernantes de Pluviers dorés sur le plateau de Saclay. Tous les anciens observateurs qui l'ont sillonné depuis plus de 40 ans (voire 50 😉) se souviennent de ces bandes compactes qui s'envolaient et se reposaient devant le CEA de Saclay. Chaque hiver, au moins 20 000 Vanneaux huppés et 5 000 Pluviers dorés y passaient quelques semaines avant de gagner d'autres terres, soit vers le sud (vague de froid) soit vers le nord pour un retour vers les sites de reproduction. Pour ce qui est des abords de l'étang Vieux, les meilleurs effectifs datent des années 2000 et notamment ces 15 000 ind. de janvier à début mars 2004 sur le champ de la Croix Constance. Depuis, nous n'avons plus d'hivernants, mais seulement quelques dizaines au passage. Quand on examine les données franciliennes sur quelques années, on s'aperçoit que notre région n'a plus accueilli d'effectifs remarquables d'hivernants récemment. Les derniers datent de 2013, avec 100 000 hivernants principalement répartis dans le 77 et le sud 91.
Quelles peuvent être les raisons de cette disparition sur le plateau de Saclay ? Les hivers doux qui "sévissent" actuellement, mais on ne peut écarter l'urbanisation récente (aménagement de l'université Paris-Saclay) avec son cortège de bruits, de passages d'engins et de camions etc. Sans oublier les éclairages nocturnes, les pratiques agricoles (destruction des ressources d'insectes) et les chasses régulières etc.
Quelques images, issues des archives, de ce beau limicole terrestre mais qu'il n'est pas rare de retrouver à l'unité sur les grandes plages normandes ou bretonnes, côtoyant son cousin Argenté.
Samedi 13 décembre 2025
Seule information notable grâce à Christian, une soixantaine de Pluviers dorés sur le champ de la Croix Constance, celui qui jouxte la réserve, côté sud. Ils étaient plus facilement visibles depuis le chemin qui mène à la ferme d'Orsigny. C'est seulement la seconde donnée depuis le début de l'année ! Mais peut-être se sont-ils enfin décidés à visiter les contrées méridionales franciliennes... Sur l'eau rien à signaler ce matin dans la brume épaisse, sinon le gris, le gris, le gris.
Quelques images de Héron cendré le bec ouvert, issues des archives, excepté celle de Nolan qui date d'hier.








Lundi 8 au vendredi 12 décembre 2025
Si vous n'êtes pas venu aux étangs, et même si vous n'avez pas consulté les actualités depuis dimanche, rassurez-vous, vous n'avez rien raté ! Après 2 journées lumineuses en début de semaine, on a plongé dans la grisaille (photo ambiance ce matin) et une stabilité des effectifs d'oiseaux d'eau, à quelques détails près, mais aucune espèce nouvelle à mettre dans l'escarcelle 2025. Signalons tout de même ceux de Sarcelles d'hiver qui sont montés à 260 ind. (merci Christian 😉), ce qui est "normal" pour Saclay à cette époque. Lorsque vous observez ces petits canards bruyants, regardez bien les mâles. Une Sarcelle de Caroline / S. à ailes vertes (Anas carolinensis) peut se dissimuler dans un groupe d'A. crecca. J'ai récupéré quelques photos de notre sarcelle européenne dans les archives*, mais j'ai rajouté sa cousine américaine (prise sur le NET). Notez cette petite barre blanche verticale caractéristique. Certes on peut s'en procurer chez les revendeurs d'anatidés pour les parcs animaliers et il s'en est échappé plusieurs, retrouvées ici et là en métropole, mais on a des preuves que des ind. sauvages sont venus d'Amérique du Nord.
Je vous ai évoqué la mise à jour de la fiche ZNIEFF des étangs de Saclay au cours de l'année 2025 à la lumière des données acquises sur les 10 dernières années. Elle vient d'être publiée par le MNHN après finalisation avec la DRIEAT. Ça a pris un peu de retard suite au piratage informatique du serveur du Muséum.
Vous pouvez la télécharger en cliquant sur l'icône bleue.
* Remarquez une fois de plus la variabilité des couleurs de la virgule en fonction de l'irisation de la lumière.








Dimanche 7 décembre 2025
Les 2 courageux (😉) qui sont passés entre les gouttes vers 15h, n'ont pas eu de scoop à annoncer. Le Tadorne poursuit imperturbablement son séjour. Il a l'air de trouver son compte en farfouillant la vase.
NB : Il n'y aura pas d'actualités journalières jusqu'au 12/12 et, par la suite, elles seront irrégulières jusqu'à la fin du mois.
Samedi 6 décembre 2025
Si on espérait secrètement l'arrivée d'un harle, on n'osait pas vraiment y croire avec la douceur de cet automne. Mais ce matin, nos vœux ont été exaucés puisque 5 H. bièvres* (type femelle) naviguaient sur la rive sud de l'étang Neuf, à l'abri des rafales de vent potentiellement responsables de leur arrivée. Les images ont été prises de très loin et sous la pluie et ce sera le seul témoignage (grand écran utile pour la vidéo). Ils n'ont pas été retrouvés cet après-midi.
Qu'en est-il de la fréquence de passage des 3 espèces de harles sur Saclay ? Depuis 2014, match nul pour le Bièvre** (2017, 2023, 2025) et le Huppé (2014, 2017, 2021). Le Piette reste le plus rare avec une seule mention en 2021. Toutes ces données se répartissent entre novembre et février.
* En fait 3 ind. ont été vus ce matin vers 10h avec Christian, mais 2 supplémentaires m'ont été signalés par le groupe d'Annie qui en a donc vu 5 au total depuis l'observatoire.
** L'effectif maximal est de 48 ind. (10 mâles) le 3 février 1985 dans les trous d'eau sur l'étang Vieux. Quel spectacle ce fut ! Malheureusement, à cette époque, on n'avait pas un appareil photo numérique à portée de la main H24...


Vendredi 5 décembre 2025
Il fallait être là dès le lever du jour pour profiter du soleil avec une surface d'eau "miroir", conditions météo qui ont basculé du côté obscur dès le début d'après-midi. Les effectifs de canards de surface semblaient un peu plus faibles qu'hier, mais la gelée matinale a pu les inciter à se cacher sous les branchages des abords. Seuls les Morillons amélioraient leur score avec 26 ind. Lorsque la nuit est froide, les Hérons garde-bœufs se lèvent plus tard et ce fut l'occasion pour Guy de les surprendre "au saut du lit" (photo qui permet de les compter). Un Chevalier culblanc a fait une apparition sur le côté nord de l'étang Vieux.
Ambiances et aigrettes qui se sont gracieusement présentées devant les objectifs. Rien d'extraordinaire, mais les photos sont toutes du jour !











Jeudi 4 décembre 2025
Une Grive draine chantait cet après-midi. A-t-elle retrouvé les conditions de lumière et de température qui l'incitent à exprimer son chant nuptial lorsque l'hiver s'estompe ? Possible ! Vers 14h, il faisait 10°C, un léger vent de sud-ouest accompagné d'un petit rayon de soleil, conditions identiques à celles d'une fin février. Par contre, les Litornes émettaient leur djak-djak en bandes inorganisées, histoire de rappeler qu'il fallait compter sur elles dans le partage des baies et autres fruits délicieux encore disponibles dans les frondaisons.
Les 2 images de grives sont issues des archives, mais les autres proviennent d'un envoi récent de JP.








Mercredi 3 décembre 2025
Il fallait profiter des rayons solaires matinaux pour dénombrer les oiseaux d'eau, car l'après-midi fut douce et grise. Les mêmes effectifs que ces derniers jours, ou presque. Les plumages nuptiaux sont impeccables, mais ces futurs hivernants gardent une distance respectable, exceptés les Milouins qui s'approchent parfois de la route, côté étang Neuf. Nombreux envols inopinés toute la journée. S'agissait-il d'un prédateur invisible ou simplement le besoin de se dégourdir les ailes ?
Pour ceux qui ne se sont pas déplacés, deux petites vidéos issues de archives, histoire de revoir nos acteurs colorés.
Mardi 2 décembre 2025
Les plus courageux sont passés pour le plaisir de revoir des oiseaux d'eau, mais également avec le secret espoir d'identifier un flotteur à plumes qui n'a pas encore été vu depuis le début de l'année. Après avoir balayé soigneusement la surface et les abords des 2 étangs, il s'est avéré que les conditions météo ne sont toujours pas suffisamment rudes pour contraindre les plus nordiques à dépenser leurs réserves hivernales inutilement. Ils suivent les consignes : économies d'énergie.
En résumé, effectifs stables chez les canards plongeurs et les canards de surface.
Du coup, on se contentera d'admirer le coureur des champs le plus rapide... sauf quand il fait la course avec une tortue (archives de novembre à janvier).





Lundi 1er décembre 2025
Passage sous la pluie, cet après-midi. Il n'y avait qu'un Tadorne de Belon à "se mettre sous la dent". Et encore, si vous cherchez une recette, vous aurez du mal à en trouver sur le NET. Il y a une autre espèce de tadorne, le T. casarca, échappée des parcs animaliers, mais qui a réussi à se faire une place en catégorie C (celle de la Bernache du Canada ou du Cygne tuberculé) dans la liste des oiseaux de France métropolitaine. En plus d'avoir établi une population pérenne, des oiseaux sauvages peuvent venir de l'est européen, voire de la petite colonie d'Afrique du Nord. Alors qu'on en voyait 1 ou 2 chaque année sur l'étang Vieux, il n'est plus signalé depuis 2022*. Ont-ils été tirés ou sont-ils partis ? Les photos d'archives de début novembre 2019 vous montrent à quoi ressemble ce tadorne (vous noterez la présence d'une Oie rieuse 😉 un 7 novembre).
* les données franciliennes à l'état sauvage sont rares, 1 ou 2 inds. en Seine-et-Marne depuis 2022. Sinon, il y a ceux des plans d'eau du bois de Vincennes, mais ils doivent être éjointés.


Dimanche 30 novembre 2025
Si ce mois ne restera pas gravé dans nos mémoires pour ce qui concerne les oiseaux à Saclay, on lui concèdera tout de même le passage de quelques espèces notables : 20 Pilets et 2 Siffleurs le 18, 1 Autour des palombes le 21, 1 Grèbe à cou noir le 6, 1 Bécasseau minute le 7, 1 Chevalier gambette le 18, plusieurs données de Bécasses des bois sur les pièges-photos rive nord, enfin une Effraie le 28. Sans oublier l'effectif record de 48 Hérons garde-bœufs le 22. L'ensemble reste modeste, mais on a vu pire certaines années avec une météo aussi clémente. Couleurs au couchant, ce soir depuis la digue grâce à Johan.






